Mesures flexibles au travail : moins de stress pour les parents et enfants


La flexibilité au travail n’est pas pratique et nécessaire uniquement pour les employés qui ont des enfants. On parle de plus en plus de conciliation vie privée-travail ou vie personnelle-travail et c’est une expression qui reflète assez justement les transformations du marché du travail de la dernière décennie. Dans ce billet, il sera toutefois question de la réalité des travailleurs avec enfants qui semble s’accompagner de beaucoup de pression.
 

Dans la foulée des reportages et articles publiés cette semaine sur le rapport de l’Observatoire des tout-petits, La Presse rapportait que « de plus en plus de jeunes mères vivent un « stress élevé ». Les statistiques récentes indiquent que dans près de 70 % des familles avec un enfant de moins de 5 ans, ce sont maintenant les deux parents qui travaillent. Un emploi à temps plein est exigeant puisqu’il prend la majeure partie de notre semaine en temps (du lundi au vendredi). Avoir une famille, on l’oublie trop souvent, est aussi un emploi à temps plein. Or, « la hausse du taux d’emploi est particulièrement marquée chez les mères : il est passé de 64 % à 74 % de 2001 à 2016. » Si on fait le calcul par ménage, ça donne trois emplois pour deux personnes. C’est une équation qui ne fonctionne pas et il en résulte malheureusement bien souvent des conséquences comme des séparations, épuisements professionnels, problèmes relationnels avec les enfants,  amis ou une santé mentale qui se fragilise de plus en plus.

Des rapports comme celui-ci sont nécessaires pour brosser un portrait et sonner l’alarme: le modèle actuel ne fonctionne visiblement pas et doit se transformer. Mettre en place des outils concrets pour améliorer la situation est la responsabilité des gouvernements (places en CPE, services sociaux, services à la famille, révision du salaire minimum), des entreprises (mesures flexibles, emplois moins précaires, retours de congés de maternité plus flexibles) et des employés (connaître ses besoins et prendre action, répartition des tâches dans les ménages). Ces trois parties doivent réfléchir pour trouver des solutions et surtout agir pour éviter que les conséquences ne soient trop grandes. « Les tout-petits sont des éponges, et le fait de vivre dans un milieu qui est stressant n’est pas optimal pour leur développement », relate Fannie Dagenais, Directrice de l’Observatoire des tout petits.

Dans les outils concrets déjà en place, il y a Flow, qui fait définitivement partie de la solution. En rassemblant les employeurs flexibles, qui proposent des mesures de conciliation famille-travail et vie privée-travail, nous offrons aux travailleurs la possibilité de choisir la meilleure entreprise et le meilleur poste pour eux. Travailler de la maison quelques jours par semaine permet à l’employé de réduire son niveau de stress, son empreinte écologique et recentre sa productivité sur son travail (et non sur tout le reste de son environnement qui ne fonctionne pas quand on se retrouve dans une situation stressante). Accorder une certaine flexibilité à l’horaire de ses employés permet à ceux-ci de mieux gérer les rendez-vous (médecin, dentiste, école) reliés à la sphère familiale et leur redonne une autonomie sur la gestion de leur horaire et leurs tâches. Les vacances permettent aux familles de se retrouver et aux parents de se « reposer ». Le repos est essentiel pour que le cerveau fonctionne bien et que  l’énergie soit au maximum. Ce sont toutes des mesures flexibles que bien des employeurs du Québec offrent, mais qu’on arrive difficilement à repérer. Flow permet de faire connaissance avec ces entreprises qui ont des solutions concrètes déjà en place. Partagez la bonne nouvelle, afin que tous les parents puissent bénéficier de mesures flexibles de travail et que la condition de vie des travailleurs et de leurs tout-petits soit plus positive! Parce que comme le dit si bien Micheline Lanctôt, « les enfants c’est notre plus grande richesse comme société ».

#teamflexibilité