Noémie Monic : « Diriger une équipe à distance pour concilier ses envies »


Travailler dans un pays alors que sa famille est dans un autre, c’est la réalité que rencontrent de nombreux professionnel(le)s comme Noémie Monic. Jusqu’au jour où, soutenue par son employeur et désireuse de continuer à grimper les échelons, elle a décidé de rentrer en France tout en dirigeant à distance son équipe au Québec !  

Elle nous partage son expérience et son approche active qui lui a permis aujourd’hui de trouver son équilibre de vie. 

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 Installée au Québec depuis une belle quinzaine d’années, Noémie Monic a débuté son parcours en tant que Head Booker et Directrice de la division talents au sein d’agences de mannequinat à Montréal. En janvier 2020, elle a rejoint IMAGEMOTION au poste de VP Brand Partnerships. Une belle opportunité qui aujourd’hui, la conduit à diriger une nouvelle division d’IMAGEMOTION appelée HENRY TALENTS depuis… Paris ! 

 

Une approche active et un gestionnaire flexible pour trouver sa conciliation 

Pour Noémie, cette conciliation est encore récente mais surtout, elle est le fruit d’un dialogue sincère avec son président et d’une grande envie de poursuivre ses ambitions professionnelles tout en se rapprochant de sa famille. Elle nous raconte :  

 «  Alors que nous vivions depuis longtemps à Montréal, mon mari s’est vu offrir une superbe opportunité professionnelle à Paris. Nous y avons vu la chance de nous rapprocher de nos familles, mais je souhaitais aussi poursuivre ma progression de carrière avec HENRY TALENTS ». 

« J’ai tout de suite développé une réflexion active et un plan de match pour trouver la meilleure solution afin de pouvoir assurer mes missions à distance  ». 

 Grâce à son approche active et sa volonté de fer, Noémie a pris le parti de parler en toute transparence à son employeur auprès d’IMAGEMOTION. «  Le président de l’entreprise s’est montré très ouvert d’esprit et confiant. Il m’a donné la chance de tenter cette nouvelle expérience et il m’a donné carte blanche pour que je puisse mener mes missions à distance, en toute liberté ». 

Depuis janvier 2021, Noémie expérimente ainsi avec succès la gestion de son équipe à distance. Si un temps d’adaptation a été nécessaire pour faire face aux six heures de décalage horaire, la VP a aujourd’hui trouvé son équilibre. «  Lors des premiers temps, je décalais mes horaires de travail afin de toujours répondre présente pour mon équipe à Montréal. Je travaillais tard le soir et j’avais tendance à beaucoup culpabiliser. Puis, je me suis rendue compte que ce fonctionnement m’épuisait. Avec l’accord de mon gestionnaire qui a été visionnaire, j’ai mis en place mon propre emploi du temps flexible. Désormais, je crois avoir trouvé mon équilibre en étant moins stressée, moins culpabilisée, mais tout aussi productive et ambitieuse ».  

 

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Aller chercher sa reconnaissance sans l’attendre 

Aller chercher sa réussite et sa reconnaissance fait justement parti du parcours de Noémie Monic. Cette professionnelle a travaillé dur pour grimper les échelons et briser les plafonds de verre afin d’obtenir les mandats de direction dont elle rêvait.  

« Mon éthique de travail a toujours été de donner le meilleur de moi-même et d’aller chercher la reconnaissance là où elle était, sans attendre qu’on me la donne car en réalité, je pense que cela arrive rarement de façon spontanée » indique-t-elle. «  J’ai commencé en tant que bookeuse, puis j’ai fait mes preuves, j’ai documenté mon travail et j’ai poussé différentes portes, parfois avec insistance, pour prendre plus de responsabilités et accéder à des postes de direction. Je pense que cette approche active m’a permis de progresser comme j’en avais envie, tandis que beaucoup d’autres de mes collègues féminines n’obtenaient malheureusement pas la reconnaissance tant attendue ». 

Sa recommandation est donc la suivante : 

«  N’attendez pas que l’on vous donne de la reconnaissance, allez la chercher en étant bon(ne) dans ce que vous faites et en prenant les devants pour parvenir à vos objectifs  ».  

 

«  On peut être carriériste et bien concilier sa vie personnelle et professionnelle » 

Enfin, Noémie raconte qu’elle a également trouvé son équilibre aujourd’hui en faisant la paix avec une idée reçue tant répandue… Celle selon laquelle on est carriériste que si l’on travaille 24h/24. 

«  Étant très exigeante envers moi-même, j’ai longtemps pensé qu’il fallait donner une priorité absolue à son travail pour être carriériste »

«Or aujourd’hui, je pense que tout est une question de timing dans la vie de chacun. J’accepte l’idée que je peux être carriériste tout en suivant mon mari dans un autre pays. J’accepte aussi l’idée que si je m’implique à fond dans mon travail, je pourrais prendre du recul quand viendra le moment où j’aurai des enfants. Il n’y a aucun jugement à avoir. On peut être carriériste et choisir de bien concilier sa vie personnelle et professionnelle !  »  

 Un beau parcours qui nous prouve, à toutes et à tous, qu’il est possible de concilier sa vie personnelle et ses ambitions professionnelles pour gérer une équipe à distance, avec équilibre et succès ! 

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