Le bien-être au travail, c’est rentable ! 


Selon une étude faite par Harvard Business Review, le bien-être des travailleurs.euses aiderait au développement de la rentabilité des entreprises. Pour parvenir à cette conclusion, la revue américaine a croisé les informations des enquêtes menées par « Great Place To Work ® » auprès de plus de 20 000 employé.e.s avec les données de performances financières des firmes sondées. Résultat ? Le mieux-être contribuerait à l’augmentation de la rentabilité de 7 % à 20%.  

Les entreprises innovent pour le bien-être des employés : activités sportives, fruits biologiques, pauses-café, etc.  

Ces constats ont amené plusieurs sociétés à travers le monde à créer des programmes en mieux-être. À titre d’exemple, notre client Openmind Technologies a lancé plusieurs initiatives depuis le début de la pandémie dans le but de briser l’isolement et de prendre soin de la santé mentale de ses collaborateurs. De ce fait, l’entreprise organise régulièrement des circuits d’entraînement en groupe, des journées spéciales bien-être, des pauses-café virtuelles, des séances de sensibilisation à la santé mentale, etc.   

Dans un de leurs articles de blogue dédié au bien-être au travail, l’équipe Rise People cite 10 stratégies de mieux-être lancées par des entreprises québécoises dans le but d’améliorer le mode de vie de leurs travailleurs.euses. La publication mentionne que l’usine de Biscuit Leclerc a mis une salle de gym à la disposition des employé.e.s et de leurs familles : une initiative qui a pour but d’améliorer tant la santé mentale que physique des membres de l’équipe.  

D’autres firmes visent l’alimentation équilibrée en distribuant des lunchs et des collations saines à leurs salarié.e.s.  L’entreprise Texel, fabricant de tissus techniques, sert par ailleurs des fruits de saison aux employé.e.s et leur alloue des capsules en bien-être au tour de plusieurs thématiques. L’entreprise propose également des remboursements partiels aux personnes qui s’inscrivent à des activités sportives. Ce n’est donc pas étonnant que Texel soit certifiée « Entreprise en santé ». Cette certification met en évidence les initiatives lancées par le fabricant de tissus afin d’offrir un environnement de travail sain à ses collaborateurs.    

Un nouveau gestionnaire : le responsable du bonheur ou le Chief Happiness Officer 

 L’idée de contribuer au bien-être des employé.e.s a tellement séduit les entreprises qu’une position dédiée à cette cause a finalement vu le jour. En effet, le poste de Chief Happiness Officer est apparu pour les premières fois dans les années 2000 au sein des entreprises américaines comme Google, McDo, Zappos, etc. 

Diminuer l’absentéisme, créer un environnement de travail flexible, abaisser le taux de roulement et augmenter la fidélisation des employé.e.s font partie des objectifs de ce tout nouveau métier.  

Par ailleurs, ce poste a tellement connu un succès, qu’aujourd’hui, plusieurs sociétés à travers le monde ont fini par recruter un.e CHO. Ces dernières sont plus convaincues que jamais de l’impact des démarches en bien-être sur le rendement des collaborateurs.trices et par conséquent sur leur image de marque et leur rentabilité.    

L’engagement des employés, une histoire de flexibilité et de bien-être au travail  

Selon un sondage mené par le site de recherche d’emploi Indeed, 77 % des travailleurs.euses canadiens.iennes disent se sentir engagé.e.s dans leur entreprise. Parmi les raisons de leur engagement, les répondant.e.s ont cité les politiques de travail flexible (26 %), les avantages accordés aux coéquipiers.ères, telles que les rabais et les adhésions (25 %) et les actions qui soutiennent la santé mentale (22 %). De plus, 58  % des personnes sondées affirment que les initiatives favorisant le bien-être physique (comme les cours de yoga) sont importantes pour leur satisfaction globale au travail.  

Un article publié par HBR intitulé « Pour motiver les employé.e.s, faites bien ces 3 choses » (en anglais : « To Motivate Employees, Do 3 Things Well ») souligne quant à lui que la fidélisation des travailleurs.euses est liée à plusieurs facteurs : l’inspiration (une vision claire), la bienveillance (le leadership bienveillant et les relations professionnelles saines) et le bien-être. 

L’auteure, Emma Seppälä, affirme qu’il est important d’offrir des mesures flexibles afin de permettre aux collaborateurs.trices de bénéficier des nombreux avantages sociaux et programmes de bien-être. En effet, si les employé.e.s sont toujours débordé.e.s et ont du mal à s’accorder des pauses, comment peut-on s’attendre à ce qu’il.elle.s prennent le temps de profiter des différentes initiatives en santé mentale? 

De plus, selon des travaux d’imagerie cérébrale effectuée par l’université Northwestern, les idées créatives et les résolutions de problème apparaissent au moment où le cerveau est en mode alpha, cet état d’esprit dans lequel nous sommes en rêvassant juste avant de dormir. Ce n’est pas du tout surprenant! Combien de fois avez-vous eu une idée de génie en vous relaxant sur le sofa ou en faisant une promenade? C’est prouvé! Nous trouvons des solutions quand on arrive à lâcher prise. « Un personnel bien reposé est un personnel plus heureux et plus performant » a souligné Emma Seppälä dans son article.  

Pour résumer, ces données nous démontrent que le rendement et l’efficacité des collaborateurs.trices sont étroitement liés à leur bonheur et à l’environnement de travail dans lequel ils opèrent. Un large choix de possibilités s’offre aux entreprises pour mettre en place des initiatives en bien-être : servir des lunchs santé, inciter à la déconnexion, organiser des cours de yoga, faciliter le transport, proposer des mesures flexibles, etc.