Les milléniaux peuvent tout personnaliser, même leur journée de travail!


Les milléniaux, ce sont ces « jeunes » de 20 à 35 ans qui prennent d’assaut le marché du travail et profitent de la fameuse pénurie de main d’œuvre pour faire valoir leurs exigences. Parmi celles-ci, une étude de Deloitte en 2016 nous affirme que leur exigence la plus importante concerne la conciliation travail-famille. En effet, près de 17% des milléniaux interrogés pour cette étude affirment choisir d’abord leur employeur en fonction de ce critère ! Et dans le top 3, on retrouve bien sûr la flexibilité des horaires (11% des répondants).

Ils sont ambitieux ces jeunes travailleurs, parfois même un peu gourmands. C’est prouvé, les milléniaux tiennent absolument à personnaliser leur journée de travail. Mais pourquoi accordent-ils tant d’importance à cette flexibilité ?

De nombreuses études montrent que les milléniaux font en moyenne plus d’heures que leurs ainés. En retour, ils demandent plus de flexibilité dans la répartition de celles-ci.

De plus, ce qui différencie cette génération des précédentes, c’est qu’elle ressent un besoin d’autonomie et de responsabilisation. Les milléniaux désirent avoir des défis et que leur plein potentiel soit utilisé. Pour autant, ils savent quand et comment ils sont les plus productifs.

Dans l’esprit d’un millénial, la séparation de la vie au travail et de la vie de famille est moins évidente. Les deux sphères empiètent les unes sur les autres et c’est pour cela que les milléniaux tiennent à aménager leurs journées de la façon la plus optimale afin d’être les plus productifs aux moments opportuns. Ils savent aussi qu’une vie personnelle en ordre favorise la productivité sur le lieu de travail.

Par ailleurs, la génération Y est reconnue comme étant une génération de zappeurs, difficilement capables de rester concentrés plus de 45 minutes d’affilées. Ils ont au moins conscience de leurs lacunes et semblent simplement chercher des solutions pour y pallier.

Quand on réalise qu’ils représentent près d’un quart du marché du travail, il est logique de penser que d’ici peu, les employeurs devront repenser les environnements de travail qu’ils proposent afin d’attirer et retenir ces jeunes talents au sein de leur compagnie.

Si Étienne sait qu’il travaille mal le matin parce qu’il a du mal à se concentrer, alors qu’en soirée il est à son meilleur, alors pourquoi l’empêcher d’utiliser ces moments de productivité qui sont bénéfiques à tous ? Après tout, si l’employé comme l’employeur peuvent y trouver leur compte, peut-être n’est-ce pas si fou de considérer la flexibilité.